Comment réduire ses impôts sans investir dans l’immobilier ? Nos 7 conseils

Alors que l’investissement immobilier est souvent mis en avant comme une excellente source de réduction d’impôts, il n’est pas obligatoire de passer par cette case pour réussir à diminuer son imposition.

Réduire ses impôts est une stratégie incontournable pour préserver son pouvoir d’achat et augmenter ses économies. L’idée est de parvenir à tirer profit de leviers fiscaux pour alléger votre charge fiscale et augmenter votre revenu disponible. Que vous soyez salarié, travailleur indépendant ou encore chef d’entreprise, ces astuces s’adaptent à différents profils et situations.

Voici nos 7 conseils pour réussir à réduire vos impôts sans avoir à investir dans l’immobilier :

  1. 1) Optimisez votre taux de prélèvement à la source ;
  2. 2) Comprenez l’impact fiscal des changements de situation familiale ;
  3. 3) Utilisez les déductions et crédits d’impôt à votre avantage ;
  4. 4) Ouvrir un PER ;
  5. 5) Bénéficier de l’exonération d’impôt du PEA ;
  6. 6) Louez votre bien en location nue ;
  7. 7) Souscrire une assurance-vie.

Conseil n°1 : optimisez votre taux de prélèvement à la source

L’optimisation de votre taux de prélèvement à la source est une première stratégie pour alléger votre charge fiscale sans pour autant investir.

En ajustant habilement ce taux, vous pouvez éviter de verser des sommes trop importantes à l’administration fiscale chaque mois et ainsi disposer d’une trésorerie plus confortable.

Mais comment procéder ? Tout d’abord, il faut comprendre que le taux de prélèvement à la source est calculé en fonction de vos revenus déclarés et de votre situation familiale. Si ces éléments évoluent au cours de l’année, par exemple suite à un changement de poste ou à un mariage, il est primordial de mettre à jour votre taux.

Cela vous permettra d’adapter précisément le montant prélevé sur votre salaire à votre situation réelle, évitant ainsi les trop-perçus et les régularisations complexes par la suite. Il vous suffit d’effectuer une demande de modulation de votre taux de prélèvement via votre espace personnel sur le site impots.gouv.fr !

Conseil n°2 : comprenez l’impact fiscal des changements de situation familiale

Tout évènement familial majeur, qu’il s’agisse d’un mariage, d’un PACS, d’une naissance, d’un divorce ou encore du décès d’un proche, peut avoir des répercussions significatives sur la fiscalité qui vous est applicable.

De tels évènements viennent modifier votre situation matrimoniale, le nombre de personnes à votre charge, voire même vos revenus, ce qui peut entraîner des ajustements fiscaux parfois conséquents. Par exemple, un mariage peut permettre de bénéficier du quotient familial, tandis qu’un divorce peut entraîner une répartition différente des parts d’impôt entre les ex-conjoints. De même, l’arrivée d’un enfant peut ouvrir droit à des avantages fiscaux supplémentaires, tels que le crédit d’impôt pour frais de garde d’enfants.

Conseil n°3 : utilisez les déductions et crédits d’impôt à votre avantage

Notre 3e conseil : n’hésitez pas à tirer profit des déductions et crédits d’impôt disponibles à votre avantage.

Il s’agit d’un levier puissant pour réduire votre imposition sans avoir à réaliser des investissements financiers conséquents. Les déductions fiscales permettent de déduire certaines dépenses de votre revenu imposable, réduisant ainsi le montant sur lequel vous êtes imposé. Parmi les frais couramment déductibles, on peut notamment citer :

  • • les frais de garde d’enfants,
  • • les frais d’aide à domicile,
  • • les cotisations syndicales.

Dans le cas où vous posséder déjà un patrimoine immobilier, comprendre le rôle du syndic dans sa valorisation est un point important. Pour leur part, les crédits d’impôt vous offrent la possibilité de déduire directement du montant de votre impôt à payer certaines dépenses ou investissements réalisés au cours de l’année. Ces crédits peuvent être liés à des dépenses engagées pour :

  • • des travaux d’économie d’énergie,
  • • des investissements dans des équipements éligibles,
  • • ou encore des dons à des associations caritatives.

Conseil n°4 : ouvrir un PER pour réduire ses impôts

Pour réduire vos impôts sans avoir à investir de manière importante, avez-vous déjà envisagé d’ouvrir un PER ?

Ouvrir un Plan d’Épargne Retraite (PER) peut s’avérer être une stratégie judicieuse pour réduire vos impôts sans nécessairement investir de manière risquée. Le PER est un dispositif d’épargne spécifiquement conçu pour la préparation de la retraite, offrant des avantages fiscaux attractifs.

L’un des principaux avantages fiscaux du PER réside dans la déductibilité des cotisations du revenu imposable. En d’autres termes, les sommes versées sur un PER peuvent être déduites de votre revenu imposable, réduisant ainsi votre base imposable et potentiellement votre facture fiscale.

De plus, il faut savoir que les sommes placées sur un PER bénéficient d’un régime fiscal avantageux lors de la sortie du capital, c’est-à-dire au moment de la retraite. Les sommes accumulées sont alors imposées selon le barème progressif de l’impôt sur le revenu, mais avec l’application d’un abattement spécifique. Cette fiscalité avantageuse à la sortie constitue ainsi un autre atout significatif pour optimiser votre situation financière à la retraite et réduire votre imposition.

Conseil n°5 : bénéficier de l’exonération d’impôt du PEA

Autre conseil : ouvrir un PEA !

Un Plan d’Épargne en Actions (PEA) peut constituer une stratégie intéressante pour réduire vos impôts sans investir dans l’immobilier. Le PEA est un compte d’épargne spécialement conçu pour investir dans des actions européennes tout en bénéficiant d’avantages fiscaux.

Les plus-values réalisées sur les titres détenus dans un PEA sont exonérées d’impôt sur le revenu après une durée de détention minimale de 5 ans. Cette exonération constitue un avantage significatif pour optimiser votre patrimoine financier, en particulier si vous envisagez des investissements à moyen ou long terme.

Les dividendes perçus sur les actions détenues dans un PEA sont également soumis à une fiscalité avantageuse. En effet, ils bénéficient d’un prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 %, comprenant l’impôt sur le revenu et les prélèvements sociaux, ce qui représente une imposition plus faible par rapport aux autres revenus soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu.

Enfin, en ouvrant un PEA, vous avez la possibilité de diversifier votre épargne en investissant dans une large gamme de valeurs mobilières, notamment des actions de sociétés européennes cotées en bourse. Or, cette diversification peut contribuer à optimiser le rendement de votre épargne tout en limitant les risques liés à la volatilité des marchés financiers.

Conseil n°6 : louez votre bien en location nue

Si vous êtes propriétaire d’un bien immobilier que vous louez, vous devriez penser à la location nue. En mettant votre bien en location sans le meubler, les avantages sont nombreux.

Tout d’abord, les revenus tirés de la location nue sont soumis au régime des revenus fonciers, qui bénéficie de différents dispositifs de défiscalisation. Par exemple, vous pouvez déduire certaines charges liées à la gestion et à l’entretien du bien (comme les frais de gestion, les travaux de réparation ou les intérêts d’emprunt) de vos revenus fonciers, ce qui réduit votre revenu imposable.

Ensuite, vous êtes éligible au régime micro-foncier si vos revenus fonciers annuels ne dépassent pas 15 000 €, charges non comprises. Ce régime vous permet de bénéficier d’un abattement forfaitaire de 30 % sur vos revenus fonciers.

N’hésitez pas à consulter un conseiller en gestion de patrimoine pour obtenir un accompagnement personnalisé !

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Conseil n°7 : souscrire une assurance-vie pour réduire ses impôts

La souscription d’une assurance-vie est une autre stratégie (souvent méconnue) pour réduire vos impôts sans investir.

Les intérêts et les plus-values générés par votre contrat d’assurance-vie sont soumis à une fiscalité avantageuse en fonction de la durée de détention. Au-delà de 8 ans de détention, les gains sont soumis à un régime fiscal spécifique, avec un abattement annuel sur les produits, et une taxation au-delà de cet abattement.

En d’autres termes, les produits des contrats d’assurance-vie d’une durée supérieure à 8 ans sont soumis à l’impôt sur le revenu, après application d’un abattement annuel de 4 600 € (célibataires, veufs ou divorcés) ou de 9 200 € pour les couples.

La fiscalité applicable dépend également de la date des versements :

Abattement Fiscalité à 20 % Fiscalité à 31,25 %
Versements effectués avant 70 ans 152 500 € par bénéficiaire De 152 501 € à 700 000 € Au-delà de 700 000 €
Versements effectués après 70 ans 30 500 € à partager entre tous les bénéficiaires ​​❌ Pas de fiscalité avantageuse​ ​​❌ Pas de fiscalité avantageuse​