Chers investisseurs, pour clôturer cette semaine, nous allons aborder un sujet en lien avec vos placements à Bordeaux et bien connu de tous : l’inflation. Si elle est régulièrement dans le discours des politiciens, c’est parce qu’elle est surveillée de très près. Nous allons voir ensemble comment optimiser ses placements en prenant en compte ce contexte économique particulier.
Qu’est-ce que l’inflation ?
Une petite citation en guise d’introduction, qui illustre avec humour ce phénomène économique :
Je vous explique : l’inflation, c’est la hausse générale/durable du prix des biens et services.
Effectivement, au premier abord elle peut sembler négative, car associée à une perte de pouvoir d’achat, mais finalement, l’inflation a du bon lorsqu’elle est correctement maîtrisée. Pourquoi ? Afin que l’équilibre économique soit maintenu, il faut garder un taux d’inflation « raisonnable ».
Cela permet de booster la compétitivité des entreprises, d’inciter les ménages à épargner, d’avoir une hausse des salaires, et de permettre à la Banque Centrale de conserver des taux peu élevés (ce qui nous offre aujourd’hui la possibilité d’emprunter à des taux historiquement bas). La Banque Centrale ajuste ses taux en fonction de sa politique monétaire. Si elle a un objectif d’inflation de 2%, elle va régler ses taux d’intérêt pour que le PIB (produit intérieur brut, qui mesure la richesse produite par le pays) corresponde à une inflation de 2%. Finalement un peu d’inflation c’est bon pour la santé économique du pays !
Qu’arrive-t-il cas de baisse ?
Le pire ennemi des gouverneurs c’est la déflation (le contraire de l’inflation) : soit la baisse générale des prix. Vous allez me dire qu’une baisse générale des prix, c’est bien, c’est comme des soldes perpétuelles. Au contraire, c’est la pire situation envisageable pour un pays, car l’argent n’aurait plus de valeur et plus de possibilité d’être échangé à son juste prix.
Alors, comment optimiser ses placements ?
Revenons à nos moutons, ou plutôt à nos placements à Bordeaux. Vous savez maintenant à quoi correspond l’inflation. Je vous ai expliqué que ce phénomène incitait les ménages à épargner. Or, les livrets d’épargne réglementés sont pour la plupart indexés sur l’inflation : Livret A, LDD, CEL, PEL… Aujourd’hui, le taux d’inflation avoisine les 0,5%, soit un rendement sur vos livrets qui n’est pas attractif et qui est même, compte tenu de l’inflation, négatif. En d’autres termes quand il y a de l’inflation, laisser dormir son argent sur un placement qui garantit un taux d’intérêt est à éviter car la rémunération y est en partie engloutie. En quelque sorte, vous perdez même du pouvoir d’achat.
Où peut-on investir plutôt que thésauriser ?
L’immobilier
S’il y’a bien un domaine qui est favorisé par l’inflation, c’est l’emprunt. Emprunter n’a jamais été aussi avantageux, vous pouvez négocier pour un taux proche des 1,5%, sous réserve d’avoir un bon dossier.
Les actions
Évidemment, il faut au préalable définir votre profil investisseur, mais pour autant, l’investissement sur des actions peut s’avérer beaucoup plus rémunérateur que des fonds obligataires. Attention, mes chers investisseurs, je ne dis pas ici qu’il faut évincer le couple rendement/risque. Mais aujourd’hui, détenir une assurance-vie 100% fonds euros n’est pas à privilégier ! Orientez-vous vers une allocation répartie aussi sur des unités de compte (actions) en fonction de votre profil, de votre appétence au risque et de votre horizon de placement, afin d’optimiser vos placements à bordeaux.
Notre dernier conseil pour savoir somment optimiser ses placements
Une règle d’or : la diversification !
La diversification, c’est la clef d’un patrimoine bien organisé. Votre conseiller patrimonial le sait, et vous guidera dans vos choix, tout en prenant en considération le contexte macroéconomique (et donc cette fameuse notion d’inflation). Vous l’aurez compris, vous pouvez être plus perdants à laisser votre épargne dormir, plutôt que de l’investir sur d’autres supports…