Chers investisseurs, l’investissement immobilier est l’une des principales étapes du cycle patrimonial. Pourquoi ? Tout d’abord parce que l’achat de sa résidence principale constitue une des motivations d’épargne phare des investisseurs, mais aussi car cet achat dans le neuf est assujetti à un emprunt sur le long terme : 10, 20 ans, parfois plus… Si vous êtes d’ores et déjà propriétaire, peut-être avez-vous envisagé une stratégie de diversification de votre patrimoine par le biais de l’investissement immobilier à Bordeaux, dans le neuf ou dans l’ancien. Cet article vise à effectuer un comparatif succinct du coût total que génère une acquisition dans le neuf par rapport à un investissement dans l’ancien.
Quelles sont les différences entre le neuf et l’ancien ?
Communément, la plupart des investisseurs ont tendance à penser que l’achat d’un bien neuf est plus onéreux qu’un bien ancien. Pourtant, acheter un bien ancien, c’est aussi devoir constater des frais supplémentaires à plusieurs niveaux.
Les frais d’achat dans le neuf
Premièrement, lors de l’acquisition, vous allez certainement avoir des travaux de rafraichissement à effectuer (que votre bien soit destiné à la location ou non). Sachez que dans le neuf, ce que l’on nomme la garantie décennale vous couvre pendant 10 ans contre les détériorations constatées dans votre bien. Lorsqu’on sait qu’un investissement immobilier se fait généralement sur 10,15 ans : les frais relatifs aux différents travaux d’amélioration peuvent vite grimper. Sur le plan énergétique, le logement neuf va toujours être aux normes et vous n’aurez pas de travaux de rénovation énergétique à faire contrairement à certains biens dans l’ancien. Les logements associés à la classe énergique G, devraient d’ailleurs être interdits d’ici 2025, attention à ce critère si vous achetez dans l’ancien, certains logements sont de véritables « passoires thermiques » !
Les charges à prendre en compte
Deuxièmement, le parking. Le prix total d’un bien dans le neuf (sur un programme de résidence par exemple) comprend majoritairement un parking. Il faut donc pour comparer ce qui est comparable, et rajouter au coût d’un appartement ancien : le prix d’une place de parking qui ne sera pas forcément comprise dans l’offre et qui avoisine généralement les 17 000 € en centre-ville.
Ces deux premiers exemples pèsent déjà dans la balance et la liste des frais inhérents à l’ancien ne s’arrête pas là ! Concernant les charges de copropriété elles varient de 20 € pour le neuf par mois jusqu’à 80 € dans l’ancien. Lissées sur une année ou sur 10 ans l’écart sera d’autant plus significatif entre le logement neuf et ancien. De surcroît les frais de notaires, qui sont présents dans n’importe quel acte immobilier, sont de 2,5% dans le neuf contre 8% dans l’ancien.
Les aides pour l’achat d’un bien neuf
Enfin, l’avantage de la fameuse réduction fiscale qui intervient sur les logements neufs. L’état offre aux contribuables de nombreux leviers fiscaux. Actuellement le dispositif PINEL vous permet de bénéficier d’une réduction d’impôts en fonction du nombre d’années pendant lesquelles vous allez mettre votre bien en location. Tandis que sur l’ancien, vous paierez une imposition pleine relative à votre tranche marginale d’imposition. Par ailleurs, même si les loyers du PINEL sont plafonnés, la réduction fiscale contrebalancera l’écart que vous pourrez avoir sur vos loyers dans l’ancien.
Pour conclure, mes chers investisseurs, pour investir de façon optimale il vaut mieux ne pas avoir de préjugés. Investir dans l’immobilier neuf, c’est anticiper, mais aussi calculer, en prenant en compte les divers coûts et aléas qui peuvent intervenir. Car comme nous l’avons précisé en introduction, la pierre est un investissement qui s’inscrit dans une diversification de patrimoine, mais pour que la rentabilité soit pérenne, il faut préparer son projet en amont avec son expert patrimonial.
Bonne semaine à vous !